dimanche 3 février 2013

Compte rendu Ajaccio - Lyon : défaite logique de l'OL en Corse (3-1)

Après une victoire convaincante contre Valenciennes la semaine dernière, l'Olympique lyonnais se rendait sur l'Ile de Beauté ce dimanche pour affronter l'AC Ajaccio dans un match qui sentait bon le piège : horaire inhabituel et ambiance hostile au stade François-Coty.


Corse, terre de danger ..

"Dominer n'est pas gagner". L'adage est connu mais il se vérifie souvent au football, et l'OL en a fait la cruelle expérience cet après-midi. Le collectif lyonnais a en effet manqué d'efficacité contre cette équipe d'Ajaccio alors que l'OL débute la partie avec un léger déficit technique. Lisandro blessé, Grenier et Gourcuff sur le banc, Rémi Garde a en effet décidé de la jouer à l'usure pour affronter les Corses en disposant Fofana à côté des indéboulonnables Malbranque et Gonalons.

Un choix guère payant pour cette première période au cours de laquelle l'OL domine mais ne marque pas, sauf sur hors-jeu par l'intermédiaire de Lacazette (33e). L'ailier lyonnais était en effet à l'affut pour reprendre une balle repoussée par Ochoa, suite à une jolie frappe de Ghezzal, avant de voir son but être refusé par l'arbitre assistant. Le banc lyonnais n'a pas trop fait d'esclandres même si le but de Lacazette était parfaitement valable.
A défaut de mener au score, les joueurs de Rémi Garde dominent cette première période même si, à l'image de Fofana sur plusieurs occasions, le dernier geste fait défaut. Un constat qui va largement porter préjudice aux Lyonnais au cours de la seconde période.

Le mal lyonnais


Sans doute frustré de s'être vu refusé son but en première période, Alexandre Lacazette s'est fait justice tout seul en marquant d'une superbe reprise de volée croisée (53e). Archi battu sur le coup, le gardien corse se rattrape bien deux minutes plus tard avec un arrêt déterminant sur une tête de Gonalons.
Cette occasion aurait mis l'OL à l'abri mais le match s'emballe et la roue tourne en faveur des Corses. En effet, Belghazouani sonne la révolte et égalise pour Ajaccio suite à un dégagement catastrophique de Bisevac habilement exploité par les insulaires (57e). Une égalisation synonyme de victoire pour l'ACA qui prend vite le large par l'intermédiaire d'Adrian Mutu (65e) totalement oublié par Dejan Lovren auteur d'un marquage plus que passif.

Désormais mené au score, l'OL passe alors en mode offensif et fait le siège du but corse, mais les joueurs de Rémi Garde piétinent et ceux d'Albert Emon jouent - efficacement - en contre.
Et les entrées de Gourcuff (Fofana, 63e), d'Anthony Martial (Ghezzal, 78e) et de Clément Grenier (Malbranque, 86e) n'y changeront rien : le collectif lyonnais souffre techniquement.
Même Bafétimbi Gomis n'arrive pas à transformer le pénalty qu'il a lui-même provoqué (87e), contrairement à Mutu qui achève les espoirs lyonnais en prolongation sur pénalty (90+1e) après une faute de Lovren sur Oliech sanctionnée d'un carton rouge.

Cette défaite, l'OL l'a elle-même provoqué en n'arrivant pas à concrétiser sa domination territoriale. Et quand le collectif lyonnais va mal alors rien ne va.

Un match vite à oublier pour les Gones qui sont désormais distancés de 3 points par le PSG

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