lundi 24 décembre 2012

Joyeux Noël !

Joyeux Noël !!!

je voulais mettre une mère Noël sexy mais j'ai rien trouvé de convaincant ...


ps : simple mais efficace non ?

vendredi 21 décembre 2012

Sortie culturelle : Lyon au XVIIIe siècle (musée Gadagne)

Lancée le 22 novembre dernier, l'exposition Lyon au 18e : un siècle surprenant au musée Gadagne (Lyon 5e) s'est enfin ouverte à moi. Ayant quelques connaissances sur le sujet, je ne pouvais pas ne pas y aller. Impressions.

Cour intérieure du musée

Voyage temporel. Moins riche qu'au XVIIe siècle, et méconnu par rapport au XIXe siècle, le Lyon du XVIIIe siècle reçoit enfin un hommage digne de son rang grâce au musée Gadagne. Dernier siècle de l'Ancien Régime, le XVIIIe siècle est celui des bâtisseurs, des intellectuels et de la famille Neuville de Villeroy qui gouverne la ville et la région.

Les concepteurs de cette exposition en profitent d'ailleurs pour surfer sur la vague de la Confluence. La première partie est en effet consacrée aux urbanistes Soufflot et Perrache. Leur tâche était à l'époque de proposer une rénovation de la Presqu'île, attaquée alors par l'instable confluence qui pointait le bout de son nez à quelques hectomètres de l'abbaye d'Ainay.

L'exposition s'attarde aussi - et à juste titre - sur le fonctionnement du pouvoir municipal. Un sujet complexe. Tantôt dominé par les échevins (religieux) ou par les intendants du roi, l'exposition arrive à expliquer clairement la situation politique à l'époque dudit siècle. Une mission peu évidente lorsqu'on parle de l'Ancien Régime, époque où les jurisprudences sont multiples et complexes à saisir. Du moins au premier abord.

Culture matérielle et culture tout court

L'exposition rend également hommage au luxe intérieur des appartements lyonnais dans la troisième salle de l'exposition.

meubles lyonnais

Au-delà des trois chaises et du gros bahut, cette partie de l'exposition a le mérite de montrer avec quel outil l'historien arrive à connaitre l'intérieur des appartements lyonnais : les inventaires après décès. Illisibles pour le profane, ces précieux documents (dont deux exemplaires sont visibles) sont les meilleurs amis (ou ennemis, tout dépend de la difficulté du document) de l'historien. Le visiteur a donc l'occasion de comprendre par où passe le travail minutieux et fastidieux du scientifique.

C'est également l'occasion de faire quelques découvertes, comme l'existence d'armuriers lyonnais spécialisés dans la conception d'armes à feu. Ces mêmes armes qui ont permis aux protestants, pendant les guerres de Religion, et aux révolutionnaires de détruire les statuts religieuses disséminées dans les rues de Lyon (1).

Marie Pétard rue de la fronde ?

L'exposition mentionne également l'activité culturelle lyonnaise de l'époque. La musique, la médecine, la danse mais surtout la philosophie des Lumières. Même si on est plongé dans une foule de documents, surtout des livres, on arrive tout de même à se rendre compte de l'activité culturelle de la ville.

Bref. L'exposition est courte mais intense. Si vous avez l'occasion, allez-y et lisez toutes les informations sinon ça sert à rien ...

(1) : pour le coup je fais un peu dans le raccourci je l'avoue mais j'ai la flemme de rentrer dans le détail des conflits religieux ayant eu cours à Lyon.













mardi 18 décembre 2012

Tribune / Aulas : le nouvel Abraracourcix du foot français

La France ne parle que de l'affaire Depardieu et de son exil fiscal. Heureusement pour lui, l'interprète d'Obélix (et aussi de Cyrano au passage) semble avoir retrouvé Abraracourcix, chef du villages des irréductibles, en la personnes de Jean-Michel Aulas. Survivant de la bataille du Parc des Princes (et non d'Alésia pour le coup), le président de l'OL se part désormais d'un manteau de victime. Lui qui a longtemps été le dominateur et arrogant Jules César de la Ligue 1, il est désormais dans les braies du chef gaulois.

César contre Abraracourcix ?


Tout avait pourtant bien commencé. Jean-Michel Aulas, beau perdant (sisi) rendait hommage à son homologue parisien, Nasser Al-Khelaïfi. Bien que frustré par le résultat (résumé ici), le boss de l'OL avouait être "heureux pour Nasser. Il a un investissement tel qu'il faut le rentabiliser". Une manière de souligner la performance des Parisiens sur le terrain. Entre hommes d'affaires, on finit toujours par s'entendre finalement. Mais patatra, Zlatan pointe le bout de son crampon qu'il plante dans le crâne de Dejan Lovren. Sympa. Ni une ni deux, réaction immédiate du JMA des grands jours, celui qui crie au scandale et défend ses joueurs sans retenue. Peu après avoir salué "Nasser", Aulas en appelle donc à la commission de discipline pensant que le geste du suédois "aurait pu mériter un carton rouge". Ajoutant, sûr de lui, que Ibra aurait agit "volontairement". C'est là que Léonardo se fâche !

Le méchant Léonardo

"J'ai été blessé au plus profond de moi-même par des déclarations que j'ai trouvé méchantes et malvenues" déclare, meurtri, Jean-Michel Aulas. Mais qu'a donc dit Léo pour que le président de l'OL rentre sous la carapace de Calimero ? Réponse : "Lyon on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c'est la réalité. Jusque là, rien de bien méchant. Aulas, on dirait qu'il cherche à justifier cette défaite (en râlant sur la faute de Zlatan). Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d'infériorité." Le mot est lâché : complexe d'infériorité. C'est un crime de lèse majesté que vient de commettre le vice champion du monde 1998.

Aulas s'est pris le poids d'une gloire déjà passée en pleine figure. Qui aurait osé parler ainsi au tout puissant patron de l'Olympique lyonnais, le club ultra dominateur des années 2000 ? Mais Jean-Michel est désormais passé dans le rôle du petit qui scrute le géant parisien. Sa position de victime est loin d'être idiote. Par cette déclaration larmoyante, ponctuée d'un magnifique : "L’O.L. rappelle au directeur sportif du P.S.G. que l’usage et le devoir en France veulent qu’un président de club défende l’intégrité des joueurs en général et celle de ses joueurs en particulier", il se fait ainsi le symbole de 19 équipes de Ligue 1 qui vont se faire marcher dessus (au sens figuré pour le coup) par le PSG. Plus que le patron de l'OL, Aulas devient l'Abraracourcix du petit village regroupant les clubs de France face à l'impérial parisien. Un village de fou dans lequel le poissonnier (Marseille) et le forgeron (Saint-Étienne) se bagarrent sous le regard dudit chef (Lyon).

Combat des chefs

A l'inverse du célèbre tome d'Astérix, au cours duquel le chef gaulois l'emporte face à un vil homologue collaborateur, il n'est pas dit que ce combat trouve un vainqueur. En effet, même si toute cette histoire s’essoufflera d'elle-même avec les vacances, le retour de la Coupe de France et d'Europe etc ... il n'est pas impossible que cette rivalité soit le leitmotiv de la seconde partie de la saison.

Mais est-ce qu'il y a un avenir à une telle confrontation ? Pour Paris, non. Pour Lyon, oui. Car Nasser Al-Khelaïfi n'a qu'un objectif en tête : faire aimer son club en France. Ca ne vous rappelle personne ? Un président médiatique qui voulait faire de son club le plus fort, et le plus adoré des Français ? Jean-Michel Aulas. Il n'a qu'une envie, faire échouer le PSG là où il a lui même butté : gagner le cœur des Français. Car à travers toutes ces histoire, finalement, de gros sous, il est avant tout question de cœur. C'est pas beau le football français ?

LOU : une équipe de milieu de tableau ?

La phase aller du championnat de Pro D2 (rugby) touche à sa fin, et l'équipe lyonnaise est scotché au milieu de tableau. Un bilan (provisoire) décevant aux vues de moyens mis à disposition de l'équipe aux 15 millions d'euros de budget.

Un LOU en manque de crocs

Nouveau stade l'an dernier, nouvel espace pour les supporters cette année. Ajouté aux arrivées médiatiques de Sébastien Caveman Chabal cet été en compagnie de Lionel Nallet ; le LOU avait sorti le paquet cet été pour retrouver le Top 14 qu'il avait quitté quelques semaines plus tôt. Après un début de championnat encourageant, emmené par la star Chabal, les joueurs de Xavier Sadourny et Tom Smith galèrent depuis 3 matchs. Ils pointent désormais à une pénible 7e place, et accusent un retard de 20 points sur Oyonnax après leur défaite (13-15) au Matmut Stadium contre Carcassonne (8e). Du coup, les Lyonnais, telle une équipe de milieu de tableau, devront suer eau et sang pour se frayer un chemin vers les play-off pour prétendre à une montée en Top 14.

Un bilan négatif contre les grosses équipes

Cette nouvelle défaite concrétise surtout les difficultés du LOU à s'imposer contre les autres cylindrés de Pro D2. A l'issu de cette phase aller, les Rouge et Noir ont en effet perdu contre Oyonnax (1er), Aurillac (3e) et Pau (4e). Impossible de prétendre au titre, et à la montée, avec une telle statistique. "Il ne faut plus regarder le classement, confesse, lucide, Lionel Nallet en sortant du terrain. Il faut que l'on se concentre sur nous." L'ancien capitaine du XV de France avoue même que son équipe a "conscience de sa défaillance. On a tendance à presque tout jouer à l'envers. En semaine on bosse bien, mais en match on n'arrive pas du tout à retranscrire, on a un grand manque de maîtrise" commente, désabusé, le deuxième ligne. Une confession que personne n'aurait osé imaginer il y a encore quelques semaines.

"On ne pensait pas se retrouver dans une situation aussi compliquée, avoue le président Yvan Patet après la défaite de dimanche. Il faut qu'on apporte des solutions car on ne peut pas rester dans cette situation sans réagir". Une réaction qui aurait dû arriver ce week-end, même si Xavier Sadourny avouait avant le match se "méfier" des Audois, autre candidat affiché à la montée. Le coach lyonnais devrait toutefois compter sur le retour de certains joueurs comme Chabal et Loursac après la trêve hivernale.

Cinq petits points

Rien n'est encore joué. En effet, malgré ces résultats décevants, le LOU n'a que 5 petites unités de retard sur La Rochelle (2e avec 46 points). Si les Lyonnais peuvent dire adieu à la montée directe en remportant le titre de Pro D2, la route vers les play-off n'est pas encore bouchée. Pour rappel, seules les équipes classées de la 2e à la 5e place ont accès à ce mini tournoi dont le vainqueur final accèdera à l'élite. Or Brive (5e) ne compte que deux points d'avance sur Lyon. La saison est donc encore très longue. Espérons pour le LOU qu'elle ne sera pas trop longue.

lundi 17 décembre 2012

PSG - OL : une affiche décevante

A l'image du derby joué à Geoffroy-Guichard dimanche dernier, cette rencontre ( victoire 1-0 du PSG) entre Paris et Lyon a été un peu décevante. Le niveau de jeu affiché par les deux équipes depuis le début de saison suggérait un match d'un tout autre niveau. Finalement, la grande affiche a accouché d'une rencontre moyenne, entre deux équipes moyennes.

1-0, revanche en mai 2013 pour la revanche

Décevant, voir ennuyeux. Au-delà de l'affiche vendu par le diffuseur historique du football français, le grand match du dimanche soir a accouché d'une souris. Ibrahimovic n'a pas marqué. Bastos n'a pas bombardé. Gomis n'a pas écrasé ses défenseurs. Lisandro a été très décevant. Bilan : une petite victoire du PSG grâce à un but de Blaise Matuidi (45+2 e) sur un contre ultra rapide des Parisiens. Pourtant l'OL avait fait une entame de match remarquable.

Malgré les absences de Grenier et Gourcuff, habituels organisateurs du jeu lyonnais, l'OL met le pied sur le ballon dès le début du match. Mais contrôler n'est pas dominer, et encore moins gagner. Car les hommes de Rémi Garde ne se procurent que quelques occasions sur tout le match. Principalement par l'intermédiaire de Lisandro qui trouve le montant de Sirigu (26e). Et après plus rien de côté de Lyon, trop imprécis, en dedans. Gomis et Lisandro n'arrivent pas à faire la différence le reste du match. Le fameux milieu de terrain de l'OL est également à côté de la plaque comme en témoignent les frappes catastrophiques de Fofana (53e) et de Gonalons (82e).

Un PSG efficace

Dominés pendant la première période, les hommes de Carlo Ancelotti marquent sur leur deuxième occasion (Pastore bute sur Vercoutre à la 10e) par l'intermédiaire de Matuidi très bien servi par Ibrahimovic sur un contre éclair (45+2e). Un but qui, dans sa construction, symbolise le match des deux équipes. Perte de balle de Lisandro face à T. Silva, remontée fantastique de Zlatan pour un centre parfait. Simple et effiace.

Un but qui contrarie les Lyonnais venus faire un hold-up au Parc en se présentant avec une inédite défense à cinq. En effet, Bastos a joué très bas, condamnant ainsi son rendement offensif habituel. L'OL a tenté de jouer différemment car il ne disposait pas de tout son effectif "mais finalement, on voit qu'il n'existe pas beaucoup d'écart entre les deux équipes" tempère un Jean-Michel Aulas philosophe.

Suivre le rythme parisien

Leader avec 5 points d'avances il y a encore deux journées, l'OL est désormais dauphin du PSG qui jouit d'une meilleure différence de buts (+21 contre +13). Désormais, les Gones devront essayer de suivre le rythme des Parisiens qui découvrent la puissance de leur collectif. Une impression confirmée par "Mr. Carlo" : "Nous avons retrouvé une équipe solide qui peut faire beaucoup de belles choses cette saison."

Les Lyonnais devront donc montrer un autre niveau contre Nice, désormais entrainé par Claude Puel, qui a déjà battu les joueurs de Rémi Garde en Coupe de la Ligue. Tandis que le PSG jouera en terre bretonne contre Brest, difficile à battre à domicile.

dimanche 16 décembre 2012

PSG - OL : Lyon diminué affronte Zlatan au Parc

L'Olympique lyonnais affronte ce soir le Paris Saint-Germain, favori annoncé pour le titre. Une rencontre au sommet inattendue entre le premier et le troisième de Ligue 1. C'est surtout l'occasion pour les hommes de Rémi Garde de se frotter à l'ogre suédois : Zlatan Ibrahimovic.


Choc au sommet

"C’est un match très important, un beau match à jouer. Mais derrière ce match, le championnat va continuer" explique simplement le modéré Rémi Garde à propos de l'affiche de ce soir. Car si le titre glorieux et anecdotique de champion d'automne est en jeu, il ne garantit pas d'obtenir le titre, le vrai, à la fin de la saison. Lyon en avait fait la douloureuse expérience lors de la saison 2008/2009. L'OL devançait alors de trois points le futur champion bordelais au soir de la 18e journée. Mais fêter Noël devant Marseille, et surtout Paris, aurait une réelle saveur pour les hommes de JMA. Eux qui, en début de saison, affirmaient vouloir jouer un simple rôle d’outsider face au monstre de la capitale.

Un monstre que Rémi Garde n'a pu qu'observer de loin avant de l'affronter ce soir au Parc des Princes. Ce PSG qui, selon le technicien lyonnais, est "dans une série où il exploite son potentiel, ce qui n’a pas toujours été le cas". Et cette forme a un nom : Zlatan. Auteur de son premier triplé en Ligue 1 contre Valenciennes ce mardi. "Il impressionne, il porte très souvent son équipe à bout de bras, concède Garde, mais le PSG a déjà perdu avec lui". Une remarque pleine d'espoir pour un entraineur dont l'équipe est minée par les absences, tandis que l'adversaire du soir a le luxe de se priver de Nenê, meilleur buteur du club la saison dernière.

L'OL minée par les absences

Gourcuff, Grenier, Lacazette et Briand blessés, c'est un groupe diminué qui se présente face au PSG. De son côté, Paris est privé de Hoarau, Bodmer et Nenê, mais peut compter sur son quatuor offensif : Pastore, Ménez, Ibrahimovic, Lavezzi. Le match semble déjà déséquilibré sur la feuille de match et pose la question de la composition lyonnaise.

Un 4-2-3-1 offensif ou un 4-4-2 défensif ? Telle est la question. Difficile de savoir avec quelle intention de jeu l'OL va se présenter au Parc. A priori, Rémi Garde devrait garder sa vision de jeu porter vers l'attaque. "On n'attaque pas une rencontre pour perdre ou faire un nul" juge le coach lyonnais, tourné vers l'offensif malgré les absences de Gourcuff et Grenier. Car si Malbranque est excellent dans son rôle de relayeur, il est moins percutant en numéro 10. De plus, il devrait être remplacé par Fofana, en progrès cette saison, mais beaucoup moins percutant que Malbranque.

Et Zlatan dans tout ça ?

Si l'attaque lyonnaise est dans le dur, la défense devrait tenir la route si Anthony Reveillère est apte à jouer. Sorti sur blessure contre Nancy, l'ancien rennais devrait tenir le côté droit, tandis qu'Umtiti devrait prendre le couloir gauche pour palier la suspension de Dabo. Dans l'axe, Lovren et Bisevac auront la charge de contenir Zlatan pour un duel à trois entre hommes des Balkans (Zlatan est Bosnien d'origine).

Éphémère coéquipier du parisien avant d'être transféré à Lyon cet été, Milan Bisevac ne craint pas Zlatan mais reconnait qu'il est "décisif et complet. Mais il n'y a pas que lui dans cette équipe" confesse-t-il a juste titre. Car ce n'est plus Zlatan qui est en forme à Paris, mais tout le collectif. Ménez, Pastore et surtout Lavazzi ont enfin pris la mesure du projet PSG pour offrir le titre à leur équipe.

Finalement, les 22 acteurs devraient offrir un spectacle des plus plaisants aux habitués du Parc. Mais bien malin celui qui peut donner le résultat final.

samedi 15 décembre 2012

Euro Ice Hockey Challenge : France Lettonie

France, Lettonie, Danemark et Slovénie s'affrontent depuis jeudi après-midi au Palais des Sports de Gerland. Ce tournoi amical organisé par la fédération française de hockey sur glace, et par le Lyon Hockey Club, sert notamment de tour de chauffe pour la Lettonie et la France qui s'affronteront lors du prochain tournoi qualificatif à Riga (Lettonie) du 7 au 10 février prochain. Retour sur l'affiche du tournoi : France - Lettonie.

France - Lettonie (DR)
Objectif Sotchi. Après avoir battu la Slovénie (6-1) jeudi soir, la France s'est imposée contre la Lettonie (7-4) hier au Palais des Sport. Une victoire moralement importante pour les Bleus, puisqu'ils affronteront à nouveau ces mêmes Lettons lors du tournoi de qualification olympique, qui se jouera à Riga du 7 au 10 février. Car au-delà d'un éventuel succès dans ce tournoi en cas de victoire ce soir contre le Danemark, c'est bel et bien le match contre le pays balte qui revêtait le plus d'importance.

Très vite menés deux buts à rien, les Bleus ont bien mal débuté leur rencontre avant de se reprendre par l'intermédiaire de Nicolas Ritz (1-1). Puis les hommes de Dave Henderson prennent la tête lors du deuxième tiers par l’intermédiaire de Yorick Treille (2 buts, 1 passe), Damien Raux et de Vincent Bachet pour mener 5-2 au début du troisième tiers. Période au cours de laquelle la France creuse l'écart (7-3), avant de prendre un but à la dernière seconde (7-4, score final).

Montrer les crocs.

Yorick Treille, auteur d'un triplé, et ses coéquipiers ont donc montré les crocs face aux Lettons qu'ils affronteront de nouveau à Riga en février prochain. Si le résultat est positif sur le papier, il a tout de même de quoi inquiéter.
En effet, les Lettons sont venus à Lyon avec une équipe B, composée de jeunes, et qui a réussi à mettre 4 buts aux Bleus. Des Bleus qui avaient également laissé leurs meilleurs gardiens (Lhenry et Cristobal Huet) de côté. Stéphane Da Costa et Antoine Roussel sont restés de l'autre côté de l'Atlantique où ils jouent en club (Ottawa et Dallas). Mais en février, la Lettonie (11e au classement mondial) aura l'avantage du terrain et son effectif complet face à des Bleus (14e au classement mondial) qui devront renverser les chiffres de l'IIHF, la fédération internationale.

lundi 10 décembre 2012

L'OL illumine Geoffroy Guichard

L'OL remporte le derby en déplacement à Saint Etienne (0-1) à l'issu d'une rencontre très moyenne grâce à un puissant coup-franc de Michel Bastos en seconde période. A deux journées de la trêve hivernale, Lyon compte désormais 5 points d'avance sur le PSG.

Derby automobile ?
Le poids des mots. Les Stéphanois s'étaient préparés toute la semaine à cette rencontre. Sur le terrain, et surtout dans la presse, à l'image du président du club du Forez, Roland Romeyer. Ce dernier a eu la bonne idée cette semaine de comparer sa Ferrari - Ruffier - à la 2 CV lyonnaise - Vercoutre. Bien mal lui en prenne, puisque le gardien stéphanois est largement fautif sur le coup-franc frappé plein axe par Bastos (65e).

Si la fête des Lumières avait lieu ces derniers jours à Lyon, les joueurs de l'OL ont eu la bonne idée de l'apporter dans leurs sacs le temps d'un match. Car c'est bel et bien les Olympiens qui prennent le contrôle du jeu tout au long de la partie. Les Lyonnais jouent pourtant de malchance en début de match en perdant Clément Grenier (12e). Le jeune milieu est en effet contraint de sortir à cause d'une cuisse droite douloureuse. Défait par cette sortie malheureuse, l'espoir lyonnais, placé en meneur de jeu, sort du terrain en larmes avant d'être remplacé par Fofana. L'entrée de ce dernier impose un léger changement tactique - Malbranque avance d'un cran en numéro dix - qui perturbe ainsi la fluidité du milieu lyonnais. Moins percutant offensivement, ce milieu Gonalons - Fofana - Malbranque garde tout de même le pied sur le ballon mais sans réellement menacer la cage de Ruffier, mise à part une percée côté droit de Réveillère (32e).

Le retour marquant de Bastos.

Handicapé par la sortie de Grenier, par le replacement de Malbranque et par un Gourcuff exilé sur son côté gauche, l'OL arrive tout de même à maintenir sa pression sur l'Asse. Et l'expulsion de M. Dabo (56e), auteur d'un coup de tête "à la Zidane" n'y changera rien, sauf la sortie de Yoann Gourcuff, remplacé par Michel Bastos (61e). Mais les Verts ne tirent nullement profit de cet avantage numérique. Trop timorés, les Stéphanois n'arrivent pas à exprimer leur football, laissant ainsi la voie libre à leur rival de toujours. Et comme tout bon match de "milieu de terrain", c'est d'un coup de pied arrêté que vient la solution. 

De retour depuis peu dans le groupe après une longue blessure au dos, Michel Bastos a apporté la lumière dans ce derby. Grâce à une superbe frappe puissante du gauche sur un coup-franc plein axe à ras de terre ... Un tir qui était pourtant a priori sans danger pour Ruffier, la "Ferrari" du Forez, pleinement fautif sur le coup. Ce but a tout de même le mérite d'éclairer une rencontre plutôt terne, et de permettre à Lyon d'avoir 5 points d'avance sur le grand ogre parisien.
 
Menés au score à domicile, les hommes de Christophe Galtier ne sont ainsi jamais parvenus à inquiéter l'OL qui met fin à une série de 13 matchs sans défaite de l'ASSE.  De quoi décevoir ces Verts qui n'ont plus battus les Gones à Geoffroy Guichard depuis le 6 avril 1994 et une victoire 3-0. Rendez-vous dans un an.

mardi 4 décembre 2012

Lyon - Turin : contestations, réunions et application ?

Un peu malade et occupé à distraire un Parisien, je n'ai pas pu me rendre moi-même à la manifestation contre le projet de ligne LGV Lyon-Turin. Mais j'ai tout de même décidé d'en parler aux vues des événements.

Tout le gratin franco-italien s'est retrouvé à Lyon lundi 3 décembre. Enjeu de cette grande réunion : la ligne LGV Lyon-Turin. Contesté depuis plusieurs années par différents collectifs italiens et savoyards présents sur place, le projet a tout de même été signé par François Hollande et Mario Monti. Reste à débattre du financement de ce projet pharaonique de 26,8 milliards d'euros.

anti Lyon-Turin (© PIERRE AUGROS)

Barrages et CRS. Ils étaient partout autour de la Préfecture et des Brotteaux, bloquant ainsi l'accès aux automobilistes et aux piétions. Il faut avouer que recevoir deux chefs d'Etat impose quelques mesures de sécurité plutôt drastiques. Certes ennuyeux, mais pas de quoi révolter le conducteur ou le pédestre moyen. En revanche, c'est un véritable problème lorsque vous êtes un opposant au projet. "Une parodie démocratique et une journée de provocation", comme le dénonce Daniel Ibanez, farouche opposant savoyard du Lyon-Turin.

En effet, plusieurs opposants ont été retardés au cours de leur voyage "après de nombreuses interventions de la police pour les stopper tout au long du trajet" selon M. Ibanez. Certains ont même été arrêtés à l'issue de cette froide et longue journée d'opposition place des Brotteaux. Une situation qui a donc passablement énervé Daniel Ibanez et ses camarades, refusant ainsi "de se rendre en délégation au sommet présidentiel".

8,5 milliards pour le tronçon international

Il était également question de signature hier, car le projet est tout de même dans les tuyaux depuis 1991. Et il va peut-être enfin voir la lumière. Les ministres français et italiens des transports ont donc finalement apposés leur griffe en bas des premiers documents. Une avancée significative pour cet ambitieux projet qui végète depuis 30 ans. Pourtant, tout reste à faire, à commercer par le montage financier du projet. Première étape : payer le tronçon international qui coûte à lui seul 8,5 milliards.

François et Mario (© Bertrand Guay)
Cette partie la plus symbolique du chantier, réalisée main dans la main entre les Italiens et les Français, n'a pas encore commencé et pose d'ailleurs déjà problème, notamment au niveau financier. Touchés par la crise, les deux pays frontaliers sont en manque de liquidité et font désormais pression sur Bruxelles, en pleine préparation du budget européen 2014-2020. François et Mario demandent à l'Europe de payer 40 % de la facture du fameux tronçon, soit 3,4 milliards d'euros. Il ne resterait alors que 2,9 milliards pour l'Italie, et 2,2 milliards pour la France. Reste désormais à trouver le reste des 26,8 milliards. Un financement qui devra passer par l'Assemblée Nationale, ce qui est loin d'être gagné vu les recommandations de la Cour des Comptes.

L'ennuyeux rapport

Le 1er août dernier, c'est un rapport de la Cour des Comptes qui chiffrait le chantier à 26,8 milliards. Dans ce même rapport, les magistrats soulignaient les premiers dérapages financiers du projet, comme le budget des études et des travaux préliminaires, passé de 320 à 901 millions d'euros au fil du temps. Soulignant également que "d'autres solutions alternatives ont été écartées" pour les travaux. Un nombre de contrariétés suggérant un réel besoin de relancer le dossier selon "l'avis consultatif" de la Cour.
Des arguments qui posent de réels problèmes à ce projet transfrontalier qui sera soumis aux Parlements français et italiens. Les opposants de ce Lyon-Turin ont donc encore le temps de changer la donne en passant par les députés. Problème, et il est de taille, la majorité des députés rhonalpins, ainsi que le conseil régional, est largement en faveur du projet. Pourtant les opposants disposent - chiffres à l'appui - de solides arguments. Comme la baisse du trafic des camions dans les tunnels existants par exemple.

Des tunnels en baisse de fréquentation

L'équation est simple. Pour que le tunnel soit économique viable, il faut que le trafic soit important, donc plus qu'il ne l'est aujourd'hui. Or le trafic des poids-lourds ne cesse de diminuer dans les tunnels déjà existants (Fréjus et Mont-Blanc).

Le Tunnel du Mont-Blanc
Le tristement célèbre tunnel du Mont-Blanc voit en effet sa fréquentation stagner depuis 2005. Remis en service en 2002, le tunnel a repris un trafic "normal" en 2005 avec 1 602 camions/jour en moyenne. Une fréquentation qui ne gonfle pas du tout entre 2005 et 2011, passant donc de 1 602 à 1 660. Une très faible - et anecdotique - augmentation plutôt inquiétante. Idem du côté du Fréjus, où l'on compte 2 638 camions/jour en 2006 et 2 053 en 2010. D'autant qu'en 2006, le rapport annuel du tunnel du Fréjus soulignait une baisse de fréquentation de 29,27 % par rapport à 2004. L'année 2005 n'étant pas prise en compte car le tunnel a dû fermer deux mois à cause de l'incendie du 4 juin.

Le Lyon-Turin a encore - sur le papier ! - de beaux jours devant lui si on ajoute à cela le promoteur public chargé de conduire les études et les travaux. Basé à Chambéry et à Turin, ce promoteur aura largement gagné sa place dans ce grand mille feuilles administratif.

mardi 27 novembre 2012

Voyage musical : Deftones - Koi No Yokan

Sorti le 9 novembre dernier, le nouvel album de Deftones, simplement intitulé "Koi No Yokan", ne parvient que maintenant à mes petites oreilles obnubilées jusque là par le dernier Stone Sour. Le bande de Chino Moreno, toujours privé de son bassiste Chi Cheng sorti du coma en mai 2010, sort une nouvelle galette des plus convaincantes à qui sait l'écouter. Eh oui la musique rentre dans le critère du blog puisque pour se procurer, rien ne vaut qu'une petite ballade chez son disquaire (le téléchargement, c'est mal !).

Deftones - Koi No Yokan
Coup de foudre. Ça serait une traduction a peu près fidèle du titre de cet album, "Koi No Yokan". Des visionnaires ces Deftones, tant l'album est convaincant. Deux ans après l'excellent Diamond Eyes, le band californien continue à éblouir nos petites oreilles car la cuisine Deftones fait toujours recette : riffs tantôt percutants, tantôt aériens, le tout soutenu par une voix de Chino Moreno au diapason. Le premier morceau, Swerve City, en est le parfait exemple. Plus "lourd" (on n'est pas dans le KoRn grande époque non plus hein), Romantic Dreams affiche une ligne de basse jouissif. Plus percutants et violents, Poltergeist, Gauze et Goon Squad mêlent guitares gaves et grosses basses avec un chant tantôt posé, tantôt hurlé.

La bande de Moreno alterne les rythmes et les sentiments au fil des chansons, mais il faut plus d'une écoute pour arriver à identifier où et quand ont lieu ces changements. Ce nouveau Deftones se présente donc comme une bête indomptable. Les morceaux se succèdent parfaitement mais c'est un sentiment général qui ressort, plutôt qu'une somme d'impressions particulières. Il y a tellement de variations et de changements à chaque titre, qu'il devient difficile de faire une analyse précise du morceaux que l'on vient d'écouter. Les morceaux comme Entombed nous transportent littéralement, empêchant ainsi de se concentrer sur le son. Cette ballade deftonienne typique est immédiatement cassé par le plus terre à terre Graphic Nature.


Homogénéité. Au final, il est plus utile de faire une analyse globale que track by track. C'est un peu la même recette pour chaque morceau, ce qui rend une analyse ponctuelle complexe, même si on prend beaucoup de plaisir à écouter l'album. Ce serait à la limite le seul reproche que l'on puisse faire à ce cd : Deftones fait (très bien) du Deftones. Le morceau symbolique étant Rosemary où tout est présent : l'alternance calme et gros son, refrain percutant et apparition d'un riff cassant efficacement le morceau. La quasi perfection des morceaux rend l'ensemble trop homogène. Si les débuts des morceaux diffèrent les uns des autres, on retombe très vite dans ce son si caractéristique au groupe. Comme Tempest qui présente un rythme très pop, mais à la Deftones.

Bref, c'est un très bon album. Mais pour l'apprécier à sa juste valeur, il me semble qu'il faille être un fan de Deftones, car son écoute peut apparaître longue au néophyte qui découvrirait le groupe. Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écouter, et à le décrypter.

lundi 26 novembre 2012

Exploration ciné : Argo (de Ben Affleck)

Ne faut-il pas user de ses pieds pour se rendre au ciné ? Il se trouve que si. Ainsi, j'ai décidé de parler du dernier film qu'il m'a été donné de voir sur grand écran, à savoir : Argo. Tiré d'une "abradacadabrantesque" (® J.Chirac) histoire vraie de diplomates américains cherchant à fuir la jeune République Islamique d'Iran en pleine révolution. Devant et derrière la caméra, Ben Affleck  plonge le spectateur en immersion totale dans ce thriller quasi documentaire. 

DR. Ben Affleck avec une jolie barbe !

Histoire vraie. 1979, l'Iran est en pleine révolution. Le peuple déloge le Shah - qui n'est plus qu'une marionnette de la CIA - pour installer l'ayatollah Khomeini au pouvoir, avant de se tourner vers l'ennemi naturel : les Etats-Unis. Le 4 novembre, 400 étudiants islamiques survoltés envahissent l'ambassade américaine qui n'oppose aucune résistance. Au total, les Iraniens font 56 prisonniers. Mais 6 membres du corps diplomatique parviennent à s'échapper pour se réfugier à l'ambassade du Canada. Mise au courant de la situation, la CIA doit organiser au plus vite l'exfiltration de ces "espions" qui risquent ni plus ni moins que la peine de mort. Tel est la mission de l'agent Tony Mendez joué par un Ben Affleck qui nous plonge avec réalisme dans l'ambiance iranienne de l'époque : instabilité révolutionnaire et politique de terreur envers les étrangers et les traîtres. De quoi coller le spectateur au fond de son siège jusqu'à la dernière minute.

Poster du film made in CIA
Loin d'être un James Bond américain, l'agent Mendez utilise plus souvent ses neurones que son flingue. C'est grâce à ses petites cellules grises qu'il va d'ailleurs trouver la "meilleure mauvaise idée" pour sortir ses compatriotes du pétrin : les faire passer pour une équipe de Canadiens en repérage pour un film de science fiction. Ni une ni deux, l'Agence décide de monter un vrai faux long métrage grâce à l'aide d'un vrai producteur (Alan Arkin), et du meilleur spécialiste en maquillage SF (John Goodman). Véritable nanar - pris au milieu d'une pile de scénarii en attente - à l'appui, l'agent Mendez, aidé des deux Californiens, montent ce canular géant. Affrontant l'enfer Hollywoodien avant de se frotter aux Iraniens.


Immersion. Inspiré de faits réels déclassifiés sous la présidence de Bill Clinton, ce film prend le spectateur du début à la fin. Comme dans tout bon thriller, on se demande si le héros va s'en sortir à la fin, c'est classique mais toujours efficace. Ajoutez à cela un pays survolté où tout le monde recherche les 6 Américains. Placé dans la peau du 7e otage, on se prend à avoir peur de cette foule hostile, énervée contre la superpuissance américaine qui a soutenu le tyrannique Shah. Ce dernier faisant bien souvent passer ses opposants à la Question quand il était au pouvoir.
Au final, Ben Affleck propose un très bon film dans lequel figure un cocktail inattendu d'émotions : humour, stress et empathie. Drôle grâce à la complicité des trois protagonistes orchestrant le montage du vrai faux film, et stressant à cause de la situation traumatisante dans laquelle vivent les six otages. La pression devient même insoutenable à la fin du film. Bref, c'est à voir. Et ceux qui ne sont pas d'accord, je n'ai qu'une chose à dire "Argofuck yourself" (maintenant vous êtres vraiment obligés d'aller voir ce film pour comprendre cette invective) !

jeudi 22 novembre 2012

Classe verte à Prague II

Emmené par les jeunes du club, l'OL repart de Prague avec un match nul, s'assurant par la même occasion de terminer en tête de son groupe, permettant ainsi d'éviter un reversé de Ligue des Champions et les premiers des autres groupes.

match "nul" entre les deux équipes ...

Pour le suspense et l'intensité de jeu, on repassera. Lyonnais et Pragois remplissent leur objectif du soir : terminer premier du groupe pour les uns, et assurer la deuxième place qualificative pour les seconds. Peu habitués à jouer ensembles, jeunes et "vieux" Lyonnais ont rendu une copie tout à fait correcte aux vues des circonstances. Il est en effet bien difficile de proposer du beau jeu lorsque les protagonistes ne jouent jamais ensemble. Mine de rien, cette équipe mixant les générations permet à l'OL de finir en tête de son groupe avant son dernier match contre les Israéliens de Kiryat Shmona.

Deux périodes semblables. Le spectateur tchèque n'avait pas grand chose à se mettre sous la dent ce soir, et moi-même, je n'ai pas été - il faut bien l'avouer - très attentif à ce match. Cette rencontre a tout de même montré que les jeunes pouvaient tenir la dragée haute à une équipe étrangère plus expérimentée. Autre satisfaction, la forme de Gourcuff. Passeur décisif pour Benzia, auteur de son premier but chez les "pros" au retour des vestiaires (46e), "YG" a maîtrisé son milieu de terrain et a même failli y aller de son but sur coup-franc s'il avait trouvé le cadre au lieu de la barre transversale (38e).
Le début de la seconde période a donc offert un peu d'animation avec le rapide but lyonnais, puis l'égalisation pragoise (Husbauer, 53e) dans la foulée.

Repos et classe biberon. Bref. L'OL peut tirer un bilan positif de cette rencontre : les jeunes ont joué, Grenier a repris et Gourcuff a été une nouvelle fois décisif dans le jeu. Cerise sur le gâteau, Malbranque et Gomis sont restés tranquillement à la maison pour regarder leurs camarades dans leur périple tchèque. De quoi économiser les batteries pour le match de dimanche à Toulouse, contre une équipe qui pose traditionnellement des problèmes à Lyon.
Reste maintenant à savoir si tous les jeunes qualifiés pour la C3 seront titulaires contre Kiryat Shmona le 6 décembre prochain.


Classe verte à Prague

Déjà qualifié pour le prochain tour d'Europa ligue, l'OL a envoyé une bonne partie de son centre de formation se faire les dents contre le Sparta Prague, deuxième du groupe. Sans être un match avec un grand enjeu, les jeunes Lyonnais ont pour mission de ramener au minimum le point du match nul, et ainsi d'assurer la première place de ce groupe I.


tribulation tchèque pour les Lyonnais


Ferri, Benzia, Ghezzal titulaires, et Zeffane, Sarr, Plea puis Novillo remplaçants. Des noms peu connus du grand public et pourtant présents pour ce match de coupe d'Europe. Leader de son groupe, Rémi Garde a choisi d'épargner ses cadres (Malbranque, Lopez, Gomis) pour la prochaine rencontre de Ligue 1 à Toulouse ce dimanche. Les jeunes du prolifique centre de formation lyonnais auront donc de quoi se faire les crocs face à Prague, et découvrir par la même occasion les chaudes ambiances du haut niveau européen.
Titularisé en pointe, Yassine Benzia aura l'occasion de montrer sa valeur et justifier tous les espoirs placés en lui. Même s'il n'a pas encore marqué chez les professionnels, l'international U19 détient un sympathique record de buts : 36 marqués en 34 matchs avec les moins de 17 ans lyonnais en 2010-2011. Mais ce "nouveau Benzema" ne cumule pour l'instant que les fins de matchs en L1 et dans cette C3.
Cette rencontre permettra également d'observer l'éventuelle complémentarité entre Gourcuff et Grenier. Présentés comme des rivaux pour le poste de meneur de jeu, les deux joueurs devront montrer que leur entente est aussi bonne sur le terrain qu'en dehors.
Il y aura donc beaucoup d'interrogations autour de cette confrontation en terre tchèque : niveau de jeu de Gourcuff, sa complémentarité avec Grenier et performance des jeunes Lions.

MaJ : fin de première mi-temps, rien de bien passionnant sauf une frappe de Groucuff qui termine sur la barre.

lundi 19 novembre 2012

République plus fort qu'Edouard Herriot ?

Tout le monde a parlé de la grande manifestation des opposants "au mariage pour tous", qui aurait rassemblé 20 000 personnes dit-on. J'y ai passé l'après-midi pour observer ces gens qui défendent leur vision du mariage. Mais le plus intéressant restait la manif dans la manif', les stars de tous les rassemblements droitiers à Lyon : le Bloc Identitaire.

Deux manifestations en une !
Une tête du cortège chantant sur du Queen
Deux visages. Cette manifestation contre le "mariage pour tous" a été un succès, on ne peut le nier. Ce n'est pas souvent que 20 000 Lyonnais (dont quelques Savoyards perdus plutôt en fin de cortège) se rassemblent dans les rues, sauf victoire de l'OL ou pour une réforme des retraites qui se termine en émeute. Il n'est pour autant pas question de violences dans cette manifestation "bon enfant" et familiale où les jeunes sont en têtes et défilent sur du Queen ou encore du Katy Perry ! (photo ci-contre)


Partant d'une place Bellecour remplie à moitié, le défilé s'est rendu jusqu'à la place des Terreaux via la rue Edouard Herriot. Il y a déjà foule devant le musée des Beaux Arts alors que la majorité des "antis" est loin d'avoir rallié l'Hôtel de Ville. Contrairement au rassemblement des "pros" mariage gay, les organisateurs ont prévu de bons micros avec de bonnes sonos, le tout monté sur des véhicules d'où est scandé le désormais célèbre : "Une père, une mère c'est complémentaire. Deux pères, deux mères, enfant sans repères".

Enfin, vers la queue du peloton, arrive la frange dure du mouvement : les membres du Bloc Identitaire, emmenés par Alexandre Gabriac, leur chef sacré. Le conseiller régional, expulsé du FN en 2011 à cause d'une photo le montrant en train d'exécuter un magnifique salut nazi dans une cave, était bien évidemment au rendez-vous. Entouré de sa bande – et d'une quinzaines de policiers suréquipés – le jeune homme (il n'a que 22 ans) arborant une drôle d'écharpe blanche et bleue (ouais j'ai pas eu les corones d'aller lui demander pourquoi, j'tiens à ma vie ^^) mène le bal.

"Pas de défilé pour les enfilés". Un joli slogan que l'on pouvait entendre des rangs nationalistes (un qualificatif auto-proclamé par le groupe). Car cette partie de la manif était véritablement l'autre visage du rassemblement. Après le pères et mères de familles, est donc arrivé ces jeunes répondant par la violence et les menaces aux provocations (pas très futées non plus) des "pro" mariages présents sporadiquement tout au long parcours. Une fois place des Terreaux, les doigts en l'air se mettent à voler. La police charge pour calmer les esprits des identitaires. Ça détale de tous les côtés vers la rue Sainte Marie des Terreaux. L'hésitation règne pendant quelques minutes … où sont-ils passés ? Cinq minutes plus tard, ils réapparaissent miraculeusement avant de prendre la rue Constantine.

Chaleurs d'automne. Une sono hurlant "L'Internationale", un drapeau arc-en-ciel : deux provocations de trop pour le groupe d'extrême droite. Diffusé depuis le 4e étage d'un immeuble de la rue, le chant communiste ne laisse pas les manifestants indifférent. Ces derniers décident alors d'exprimer leur frustration sur un drapeau arc-en-ciel mis en évidence par un bar de la rue. Les jeunes, au visage partiellement masqué, repartent avec la bannière gay sans faire plus de dégâts, suivant probablement à la lettre les instructions donnés par les cadres : on ne gâche pas la manif alors pas de vague, pas de bastons.

Plus calme le long du quai Saint-Antoine, les nationalistes se sont déchaînés une fois arrivés place Bellecour. Grâce à une échelle, les membres du Bloc Identitaire se sont hissés sur le toit de l'office de tourisme de la ville. Gros pétard et fumigènes rouges sont au rendez-vous. 
Lumières rouges à l'office du tourisme
Observés par une troupe de CRS et de badauds, les jeunes au crâne souvent rasé (ou du moins très court, ce qui ne doit pas être très commode à l'approche de l'hiver...), scandent les slogans du jour, et en profitent pour réviser leurs classiques "la France aux Français etc …". Les squatteurs du toit ont finalement été arrêtés, et placés en garde à vue par la police à la descente de l'échelle.




Bilan. C'était vraiment impressionnant, qui pouvait prévoir autant de monde ? On m'a parlé des grandes manifestations de 1984, sur la réforme de l'école publique qui avait conduit le président Mitterrand à mettre son projet de loi au placard. En regardant toute cette foule, "le mariage pour tous" semble être de moins en moins évident à imposer aux Français. Déjà repoussé en janvier, cette réforme sociétale ne sera probablement pas aussi simple à faire passer. Qui vivra verra.

En attendant, malgré la foule défilant rue Edouard Herriot, c'est bel et bien le troisième camp, celui des "neutres" battant le pavé de la commerçante rue de la République qui reste les plus nombreux. 

PS : comme j'ai pu le signifier lors de ma note précédente : je suis "ni pour, ni contre, bien au contraire !"

Ballade nocture : Amour de vin et d'eau fraîche

Introduction : 
Pour cette première publication, je vous dois quelques explications. L'idée de créer "tribulations lyonnaises" m'est venue au cours d'une ballade dans la rue. Il faut dire que je préfère marcher - dès que je le peux - plutôt que prendre le métro ou mon vélo. Je me suis alors dit que c'était l'occasion d'organiser mon futur blog (celui-ci donc) autour de cela. Alors pour ma première publication, je vais faire les choses correctement et essayer de suivre ma propre doctrine. Voila.

- - -

Du foot au pinard. Sortant de chez un ami où je venais de regarder l'intéressant Italie – France (victoire 2-1, mercredi 14/11/12), j'étais en train de rentrer chez moi quand soudain, bloqué par un groupe d'étudiants prenant toute la chaussée du pont de l'Université (oui parce que je suis à vélo …), je prends mon temps derrière eux et me rappelle soudainement les sages paroles dudit ami susnommé : "ce soir ils débouchent le Beaujolais nouveau à minuit". Ni une ni deux, mon sang ne fait qu'un tour et je décide d'aller observer ce phénomène. Bilan : l'amour du vin avait réuni la foule ce mercredi (14/11) autour de minuit, place Antonin Poncet. Des centaines de jeunes gens alcooliques fins œnologues, ou juste des étudiants étrangers pressés de découvrir cette tradition locale, s'apprêtent à déguster l'édition 2012 du nectar local. Une atmosphère plaisante et étrange, la preuve, même les forces de l'ordre refuse nos avances vinicoles ! Où va le monde ...
Le centre de Lyon a vécu d'amour et de vin frais une petite demi-heure, le temps de vider les quelques hectolitres sortis en avant-première pour l'occasion.
Car c'est bien d'amour dont il est question ces temps-ci dans notre charmante agglomération, je dirais même plus : d'amour "pour tous". Eh oui, j'ose faire un lien entre le Beaujolais nouveau et la manifestation en faveur du mariage homosexuel, ou "mariage pour tous". Quelle idée aussi de faire ça le même jour (eh oui, le vin est ouvert le jeudi à minuit et la manif' a lieu le même jour à 19h, et toc !).

Ambiance, ambiance. Fanfare, nouvelle miss Lyon et anciens candidats du "Bonheur est dans le pré" (toujours et encore l'amour) étaient au rendez-vous. Mais quand est-il de ce rassemblement, ce jeudi 15, mené par le groupe LGBT ? Délocalisés place de la Bourse en raison des nombreuses manifestation  "bellecourdiennes", les partisans de l'union civile pour tous étaient 300 à tout casser.
Rassemblement des pro-mariage gay
Bref, les gens sont plus concernés par le vin que par le soutien au mariage des homosexuels. Ce qui ne surprend pas plus que ça au final. Finalement, dans cette petite foule revendicatrice, on retrouvait pêle-mêle les jeunes verts, socialistes, communistes, um.. ah non pas l'Ump. Tout ce beau monde était rassemblé autour des associations comme Sos Racisme, Osez le féminisme ou encore la Ligue des Droits de l'Homme. Mégaphone au poing sans être au point, les discours s'enchaînent tandis que les badauds - dont je fais parti - observent les différents panneaux mis en place par les manifestants (voir ci-dessous).

Remarque pertinente ?
Peu de moyens mais beaucoup de volonté. Tel était le sentiment que l'on pouvait ressentir en tant qu'observateur neutre. Car franchement, on n'entendait pas vraiment les hommes et femmes parlant – au lieu de clamer – au mégaphone. Au final, peu de monde était réuni pour un débat important alors que les anti-mariage gay annonçaient un rassemblement de grande ampleur pour le samedi 17.
Il faut croire que les Lyonnais étaient plus préoccupés par le vin que par cette réforme sociétale proposée par le gouvernement Ayrault.


Ah au fait, comme d'habitude, le Beaujolais nouveau est dégu... ah pardon, on frappe à ma porte ... (retour 5 minutes plus tard).
Bon. Après avoir discuté avec le front de libération du Beaujolais (si si j'vous jure), je tenais à vous dire que le cru 2012 est excellent et que je vous le recommande mais avec modération ! Hein quoi ? Sans modération ? Très bien monsieur l'encagoulé. 
Alors je reprends : baignez-vous dedans et achetez-en des hectolitres !

Merci, Bonsoir. 

Ps : à ceux qui se posent la question je tiens à souligner qu'à propos du mariage gay, je suis "ni pour, ni contre, bien au contraire !" (Coluche)

Ouverture du blog

Bienvenue à toutes et à tous,

J'ai décidé de rejoindre la blogosphère et d'apporter ma petite pierre à l'édifice !

Comme l'indique le nom du blog que vous êtes en train de consulter (merci à toi ô visiteur), je vais parler de mes tribulations lyonnaises : ce qu'il m'arrive alors que je bats le pavé lyonnais. Mais rassurez-vous, étant doté d'une mauvaise foi à toute épreuve, il va m'arriver de dévier de mon angle par des subterfuges des plus malhonnêtes !
De toute façon c'est mon blog alors je fais bien ce que je veux non ?
Voilà.