lundi 24 décembre 2012

Joyeux Noël !

Joyeux Noël !!!

je voulais mettre une mère Noël sexy mais j'ai rien trouvé de convaincant ...


ps : simple mais efficace non ?

vendredi 21 décembre 2012

Sortie culturelle : Lyon au XVIIIe siècle (musée Gadagne)

Lancée le 22 novembre dernier, l'exposition Lyon au 18e : un siècle surprenant au musée Gadagne (Lyon 5e) s'est enfin ouverte à moi. Ayant quelques connaissances sur le sujet, je ne pouvais pas ne pas y aller. Impressions.

Cour intérieure du musée

Voyage temporel. Moins riche qu'au XVIIe siècle, et méconnu par rapport au XIXe siècle, le Lyon du XVIIIe siècle reçoit enfin un hommage digne de son rang grâce au musée Gadagne. Dernier siècle de l'Ancien Régime, le XVIIIe siècle est celui des bâtisseurs, des intellectuels et de la famille Neuville de Villeroy qui gouverne la ville et la région.

Les concepteurs de cette exposition en profitent d'ailleurs pour surfer sur la vague de la Confluence. La première partie est en effet consacrée aux urbanistes Soufflot et Perrache. Leur tâche était à l'époque de proposer une rénovation de la Presqu'île, attaquée alors par l'instable confluence qui pointait le bout de son nez à quelques hectomètres de l'abbaye d'Ainay.

L'exposition s'attarde aussi - et à juste titre - sur le fonctionnement du pouvoir municipal. Un sujet complexe. Tantôt dominé par les échevins (religieux) ou par les intendants du roi, l'exposition arrive à expliquer clairement la situation politique à l'époque dudit siècle. Une mission peu évidente lorsqu'on parle de l'Ancien Régime, époque où les jurisprudences sont multiples et complexes à saisir. Du moins au premier abord.

Culture matérielle et culture tout court

L'exposition rend également hommage au luxe intérieur des appartements lyonnais dans la troisième salle de l'exposition.

meubles lyonnais

Au-delà des trois chaises et du gros bahut, cette partie de l'exposition a le mérite de montrer avec quel outil l'historien arrive à connaitre l'intérieur des appartements lyonnais : les inventaires après décès. Illisibles pour le profane, ces précieux documents (dont deux exemplaires sont visibles) sont les meilleurs amis (ou ennemis, tout dépend de la difficulté du document) de l'historien. Le visiteur a donc l'occasion de comprendre par où passe le travail minutieux et fastidieux du scientifique.

C'est également l'occasion de faire quelques découvertes, comme l'existence d'armuriers lyonnais spécialisés dans la conception d'armes à feu. Ces mêmes armes qui ont permis aux protestants, pendant les guerres de Religion, et aux révolutionnaires de détruire les statuts religieuses disséminées dans les rues de Lyon (1).

Marie Pétard rue de la fronde ?

L'exposition mentionne également l'activité culturelle lyonnaise de l'époque. La musique, la médecine, la danse mais surtout la philosophie des Lumières. Même si on est plongé dans une foule de documents, surtout des livres, on arrive tout de même à se rendre compte de l'activité culturelle de la ville.

Bref. L'exposition est courte mais intense. Si vous avez l'occasion, allez-y et lisez toutes les informations sinon ça sert à rien ...

(1) : pour le coup je fais un peu dans le raccourci je l'avoue mais j'ai la flemme de rentrer dans le détail des conflits religieux ayant eu cours à Lyon.













mardi 18 décembre 2012

Tribune / Aulas : le nouvel Abraracourcix du foot français

La France ne parle que de l'affaire Depardieu et de son exil fiscal. Heureusement pour lui, l'interprète d'Obélix (et aussi de Cyrano au passage) semble avoir retrouvé Abraracourcix, chef du villages des irréductibles, en la personnes de Jean-Michel Aulas. Survivant de la bataille du Parc des Princes (et non d'Alésia pour le coup), le président de l'OL se part désormais d'un manteau de victime. Lui qui a longtemps été le dominateur et arrogant Jules César de la Ligue 1, il est désormais dans les braies du chef gaulois.

César contre Abraracourcix ?


Tout avait pourtant bien commencé. Jean-Michel Aulas, beau perdant (sisi) rendait hommage à son homologue parisien, Nasser Al-Khelaïfi. Bien que frustré par le résultat (résumé ici), le boss de l'OL avouait être "heureux pour Nasser. Il a un investissement tel qu'il faut le rentabiliser". Une manière de souligner la performance des Parisiens sur le terrain. Entre hommes d'affaires, on finit toujours par s'entendre finalement. Mais patatra, Zlatan pointe le bout de son crampon qu'il plante dans le crâne de Dejan Lovren. Sympa. Ni une ni deux, réaction immédiate du JMA des grands jours, celui qui crie au scandale et défend ses joueurs sans retenue. Peu après avoir salué "Nasser", Aulas en appelle donc à la commission de discipline pensant que le geste du suédois "aurait pu mériter un carton rouge". Ajoutant, sûr de lui, que Ibra aurait agit "volontairement". C'est là que Léonardo se fâche !

Le méchant Léonardo

"J'ai été blessé au plus profond de moi-même par des déclarations que j'ai trouvé méchantes et malvenues" déclare, meurtri, Jean-Michel Aulas. Mais qu'a donc dit Léo pour que le président de l'OL rentre sous la carapace de Calimero ? Réponse : "Lyon on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c'est la réalité. Jusque là, rien de bien méchant. Aulas, on dirait qu'il cherche à justifier cette défaite (en râlant sur la faute de Zlatan). Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d'infériorité." Le mot est lâché : complexe d'infériorité. C'est un crime de lèse majesté que vient de commettre le vice champion du monde 1998.

Aulas s'est pris le poids d'une gloire déjà passée en pleine figure. Qui aurait osé parler ainsi au tout puissant patron de l'Olympique lyonnais, le club ultra dominateur des années 2000 ? Mais Jean-Michel est désormais passé dans le rôle du petit qui scrute le géant parisien. Sa position de victime est loin d'être idiote. Par cette déclaration larmoyante, ponctuée d'un magnifique : "L’O.L. rappelle au directeur sportif du P.S.G. que l’usage et le devoir en France veulent qu’un président de club défende l’intégrité des joueurs en général et celle de ses joueurs en particulier", il se fait ainsi le symbole de 19 équipes de Ligue 1 qui vont se faire marcher dessus (au sens figuré pour le coup) par le PSG. Plus que le patron de l'OL, Aulas devient l'Abraracourcix du petit village regroupant les clubs de France face à l'impérial parisien. Un village de fou dans lequel le poissonnier (Marseille) et le forgeron (Saint-Étienne) se bagarrent sous le regard dudit chef (Lyon).

Combat des chefs

A l'inverse du célèbre tome d'Astérix, au cours duquel le chef gaulois l'emporte face à un vil homologue collaborateur, il n'est pas dit que ce combat trouve un vainqueur. En effet, même si toute cette histoire s’essoufflera d'elle-même avec les vacances, le retour de la Coupe de France et d'Europe etc ... il n'est pas impossible que cette rivalité soit le leitmotiv de la seconde partie de la saison.

Mais est-ce qu'il y a un avenir à une telle confrontation ? Pour Paris, non. Pour Lyon, oui. Car Nasser Al-Khelaïfi n'a qu'un objectif en tête : faire aimer son club en France. Ca ne vous rappelle personne ? Un président médiatique qui voulait faire de son club le plus fort, et le plus adoré des Français ? Jean-Michel Aulas. Il n'a qu'une envie, faire échouer le PSG là où il a lui même butté : gagner le cœur des Français. Car à travers toutes ces histoire, finalement, de gros sous, il est avant tout question de cœur. C'est pas beau le football français ?

LOU : une équipe de milieu de tableau ?

La phase aller du championnat de Pro D2 (rugby) touche à sa fin, et l'équipe lyonnaise est scotché au milieu de tableau. Un bilan (provisoire) décevant aux vues de moyens mis à disposition de l'équipe aux 15 millions d'euros de budget.

Un LOU en manque de crocs

Nouveau stade l'an dernier, nouvel espace pour les supporters cette année. Ajouté aux arrivées médiatiques de Sébastien Caveman Chabal cet été en compagnie de Lionel Nallet ; le LOU avait sorti le paquet cet été pour retrouver le Top 14 qu'il avait quitté quelques semaines plus tôt. Après un début de championnat encourageant, emmené par la star Chabal, les joueurs de Xavier Sadourny et Tom Smith galèrent depuis 3 matchs. Ils pointent désormais à une pénible 7e place, et accusent un retard de 20 points sur Oyonnax après leur défaite (13-15) au Matmut Stadium contre Carcassonne (8e). Du coup, les Lyonnais, telle une équipe de milieu de tableau, devront suer eau et sang pour se frayer un chemin vers les play-off pour prétendre à une montée en Top 14.

Un bilan négatif contre les grosses équipes

Cette nouvelle défaite concrétise surtout les difficultés du LOU à s'imposer contre les autres cylindrés de Pro D2. A l'issu de cette phase aller, les Rouge et Noir ont en effet perdu contre Oyonnax (1er), Aurillac (3e) et Pau (4e). Impossible de prétendre au titre, et à la montée, avec une telle statistique. "Il ne faut plus regarder le classement, confesse, lucide, Lionel Nallet en sortant du terrain. Il faut que l'on se concentre sur nous." L'ancien capitaine du XV de France avoue même que son équipe a "conscience de sa défaillance. On a tendance à presque tout jouer à l'envers. En semaine on bosse bien, mais en match on n'arrive pas du tout à retranscrire, on a un grand manque de maîtrise" commente, désabusé, le deuxième ligne. Une confession que personne n'aurait osé imaginer il y a encore quelques semaines.

"On ne pensait pas se retrouver dans une situation aussi compliquée, avoue le président Yvan Patet après la défaite de dimanche. Il faut qu'on apporte des solutions car on ne peut pas rester dans cette situation sans réagir". Une réaction qui aurait dû arriver ce week-end, même si Xavier Sadourny avouait avant le match se "méfier" des Audois, autre candidat affiché à la montée. Le coach lyonnais devrait toutefois compter sur le retour de certains joueurs comme Chabal et Loursac après la trêve hivernale.

Cinq petits points

Rien n'est encore joué. En effet, malgré ces résultats décevants, le LOU n'a que 5 petites unités de retard sur La Rochelle (2e avec 46 points). Si les Lyonnais peuvent dire adieu à la montée directe en remportant le titre de Pro D2, la route vers les play-off n'est pas encore bouchée. Pour rappel, seules les équipes classées de la 2e à la 5e place ont accès à ce mini tournoi dont le vainqueur final accèdera à l'élite. Or Brive (5e) ne compte que deux points d'avance sur Lyon. La saison est donc encore très longue. Espérons pour le LOU qu'elle ne sera pas trop longue.

lundi 17 décembre 2012

PSG - OL : une affiche décevante

A l'image du derby joué à Geoffroy-Guichard dimanche dernier, cette rencontre ( victoire 1-0 du PSG) entre Paris et Lyon a été un peu décevante. Le niveau de jeu affiché par les deux équipes depuis le début de saison suggérait un match d'un tout autre niveau. Finalement, la grande affiche a accouché d'une rencontre moyenne, entre deux équipes moyennes.

1-0, revanche en mai 2013 pour la revanche

Décevant, voir ennuyeux. Au-delà de l'affiche vendu par le diffuseur historique du football français, le grand match du dimanche soir a accouché d'une souris. Ibrahimovic n'a pas marqué. Bastos n'a pas bombardé. Gomis n'a pas écrasé ses défenseurs. Lisandro a été très décevant. Bilan : une petite victoire du PSG grâce à un but de Blaise Matuidi (45+2 e) sur un contre ultra rapide des Parisiens. Pourtant l'OL avait fait une entame de match remarquable.

Malgré les absences de Grenier et Gourcuff, habituels organisateurs du jeu lyonnais, l'OL met le pied sur le ballon dès le début du match. Mais contrôler n'est pas dominer, et encore moins gagner. Car les hommes de Rémi Garde ne se procurent que quelques occasions sur tout le match. Principalement par l'intermédiaire de Lisandro qui trouve le montant de Sirigu (26e). Et après plus rien de côté de Lyon, trop imprécis, en dedans. Gomis et Lisandro n'arrivent pas à faire la différence le reste du match. Le fameux milieu de terrain de l'OL est également à côté de la plaque comme en témoignent les frappes catastrophiques de Fofana (53e) et de Gonalons (82e).

Un PSG efficace

Dominés pendant la première période, les hommes de Carlo Ancelotti marquent sur leur deuxième occasion (Pastore bute sur Vercoutre à la 10e) par l'intermédiaire de Matuidi très bien servi par Ibrahimovic sur un contre éclair (45+2e). Un but qui, dans sa construction, symbolise le match des deux équipes. Perte de balle de Lisandro face à T. Silva, remontée fantastique de Zlatan pour un centre parfait. Simple et effiace.

Un but qui contrarie les Lyonnais venus faire un hold-up au Parc en se présentant avec une inédite défense à cinq. En effet, Bastos a joué très bas, condamnant ainsi son rendement offensif habituel. L'OL a tenté de jouer différemment car il ne disposait pas de tout son effectif "mais finalement, on voit qu'il n'existe pas beaucoup d'écart entre les deux équipes" tempère un Jean-Michel Aulas philosophe.

Suivre le rythme parisien

Leader avec 5 points d'avances il y a encore deux journées, l'OL est désormais dauphin du PSG qui jouit d'une meilleure différence de buts (+21 contre +13). Désormais, les Gones devront essayer de suivre le rythme des Parisiens qui découvrent la puissance de leur collectif. Une impression confirmée par "Mr. Carlo" : "Nous avons retrouvé une équipe solide qui peut faire beaucoup de belles choses cette saison."

Les Lyonnais devront donc montrer un autre niveau contre Nice, désormais entrainé par Claude Puel, qui a déjà battu les joueurs de Rémi Garde en Coupe de la Ligue. Tandis que le PSG jouera en terre bretonne contre Brest, difficile à battre à domicile.

dimanche 16 décembre 2012

PSG - OL : Lyon diminué affronte Zlatan au Parc

L'Olympique lyonnais affronte ce soir le Paris Saint-Germain, favori annoncé pour le titre. Une rencontre au sommet inattendue entre le premier et le troisième de Ligue 1. C'est surtout l'occasion pour les hommes de Rémi Garde de se frotter à l'ogre suédois : Zlatan Ibrahimovic.


Choc au sommet

"C’est un match très important, un beau match à jouer. Mais derrière ce match, le championnat va continuer" explique simplement le modéré Rémi Garde à propos de l'affiche de ce soir. Car si le titre glorieux et anecdotique de champion d'automne est en jeu, il ne garantit pas d'obtenir le titre, le vrai, à la fin de la saison. Lyon en avait fait la douloureuse expérience lors de la saison 2008/2009. L'OL devançait alors de trois points le futur champion bordelais au soir de la 18e journée. Mais fêter Noël devant Marseille, et surtout Paris, aurait une réelle saveur pour les hommes de JMA. Eux qui, en début de saison, affirmaient vouloir jouer un simple rôle d’outsider face au monstre de la capitale.

Un monstre que Rémi Garde n'a pu qu'observer de loin avant de l'affronter ce soir au Parc des Princes. Ce PSG qui, selon le technicien lyonnais, est "dans une série où il exploite son potentiel, ce qui n’a pas toujours été le cas". Et cette forme a un nom : Zlatan. Auteur de son premier triplé en Ligue 1 contre Valenciennes ce mardi. "Il impressionne, il porte très souvent son équipe à bout de bras, concède Garde, mais le PSG a déjà perdu avec lui". Une remarque pleine d'espoir pour un entraineur dont l'équipe est minée par les absences, tandis que l'adversaire du soir a le luxe de se priver de Nenê, meilleur buteur du club la saison dernière.

L'OL minée par les absences

Gourcuff, Grenier, Lacazette et Briand blessés, c'est un groupe diminué qui se présente face au PSG. De son côté, Paris est privé de Hoarau, Bodmer et Nenê, mais peut compter sur son quatuor offensif : Pastore, Ménez, Ibrahimovic, Lavezzi. Le match semble déjà déséquilibré sur la feuille de match et pose la question de la composition lyonnaise.

Un 4-2-3-1 offensif ou un 4-4-2 défensif ? Telle est la question. Difficile de savoir avec quelle intention de jeu l'OL va se présenter au Parc. A priori, Rémi Garde devrait garder sa vision de jeu porter vers l'attaque. "On n'attaque pas une rencontre pour perdre ou faire un nul" juge le coach lyonnais, tourné vers l'offensif malgré les absences de Gourcuff et Grenier. Car si Malbranque est excellent dans son rôle de relayeur, il est moins percutant en numéro 10. De plus, il devrait être remplacé par Fofana, en progrès cette saison, mais beaucoup moins percutant que Malbranque.

Et Zlatan dans tout ça ?

Si l'attaque lyonnaise est dans le dur, la défense devrait tenir la route si Anthony Reveillère est apte à jouer. Sorti sur blessure contre Nancy, l'ancien rennais devrait tenir le côté droit, tandis qu'Umtiti devrait prendre le couloir gauche pour palier la suspension de Dabo. Dans l'axe, Lovren et Bisevac auront la charge de contenir Zlatan pour un duel à trois entre hommes des Balkans (Zlatan est Bosnien d'origine).

Éphémère coéquipier du parisien avant d'être transféré à Lyon cet été, Milan Bisevac ne craint pas Zlatan mais reconnait qu'il est "décisif et complet. Mais il n'y a pas que lui dans cette équipe" confesse-t-il a juste titre. Car ce n'est plus Zlatan qui est en forme à Paris, mais tout le collectif. Ménez, Pastore et surtout Lavazzi ont enfin pris la mesure du projet PSG pour offrir le titre à leur équipe.

Finalement, les 22 acteurs devraient offrir un spectacle des plus plaisants aux habitués du Parc. Mais bien malin celui qui peut donner le résultat final.

samedi 15 décembre 2012

Euro Ice Hockey Challenge : France Lettonie

France, Lettonie, Danemark et Slovénie s'affrontent depuis jeudi après-midi au Palais des Sports de Gerland. Ce tournoi amical organisé par la fédération française de hockey sur glace, et par le Lyon Hockey Club, sert notamment de tour de chauffe pour la Lettonie et la France qui s'affronteront lors du prochain tournoi qualificatif à Riga (Lettonie) du 7 au 10 février prochain. Retour sur l'affiche du tournoi : France - Lettonie.

France - Lettonie (DR)
Objectif Sotchi. Après avoir battu la Slovénie (6-1) jeudi soir, la France s'est imposée contre la Lettonie (7-4) hier au Palais des Sport. Une victoire moralement importante pour les Bleus, puisqu'ils affronteront à nouveau ces mêmes Lettons lors du tournoi de qualification olympique, qui se jouera à Riga du 7 au 10 février. Car au-delà d'un éventuel succès dans ce tournoi en cas de victoire ce soir contre le Danemark, c'est bel et bien le match contre le pays balte qui revêtait le plus d'importance.

Très vite menés deux buts à rien, les Bleus ont bien mal débuté leur rencontre avant de se reprendre par l'intermédiaire de Nicolas Ritz (1-1). Puis les hommes de Dave Henderson prennent la tête lors du deuxième tiers par l’intermédiaire de Yorick Treille (2 buts, 1 passe), Damien Raux et de Vincent Bachet pour mener 5-2 au début du troisième tiers. Période au cours de laquelle la France creuse l'écart (7-3), avant de prendre un but à la dernière seconde (7-4, score final).

Montrer les crocs.

Yorick Treille, auteur d'un triplé, et ses coéquipiers ont donc montré les crocs face aux Lettons qu'ils affronteront de nouveau à Riga en février prochain. Si le résultat est positif sur le papier, il a tout de même de quoi inquiéter.
En effet, les Lettons sont venus à Lyon avec une équipe B, composée de jeunes, et qui a réussi à mettre 4 buts aux Bleus. Des Bleus qui avaient également laissé leurs meilleurs gardiens (Lhenry et Cristobal Huet) de côté. Stéphane Da Costa et Antoine Roussel sont restés de l'autre côté de l'Atlantique où ils jouent en club (Ottawa et Dallas). Mais en février, la Lettonie (11e au classement mondial) aura l'avantage du terrain et son effectif complet face à des Bleus (14e au classement mondial) qui devront renverser les chiffres de l'IIHF, la fédération internationale.

lundi 10 décembre 2012

L'OL illumine Geoffroy Guichard

L'OL remporte le derby en déplacement à Saint Etienne (0-1) à l'issu d'une rencontre très moyenne grâce à un puissant coup-franc de Michel Bastos en seconde période. A deux journées de la trêve hivernale, Lyon compte désormais 5 points d'avance sur le PSG.

Derby automobile ?
Le poids des mots. Les Stéphanois s'étaient préparés toute la semaine à cette rencontre. Sur le terrain, et surtout dans la presse, à l'image du président du club du Forez, Roland Romeyer. Ce dernier a eu la bonne idée cette semaine de comparer sa Ferrari - Ruffier - à la 2 CV lyonnaise - Vercoutre. Bien mal lui en prenne, puisque le gardien stéphanois est largement fautif sur le coup-franc frappé plein axe par Bastos (65e).

Si la fête des Lumières avait lieu ces derniers jours à Lyon, les joueurs de l'OL ont eu la bonne idée de l'apporter dans leurs sacs le temps d'un match. Car c'est bel et bien les Olympiens qui prennent le contrôle du jeu tout au long de la partie. Les Lyonnais jouent pourtant de malchance en début de match en perdant Clément Grenier (12e). Le jeune milieu est en effet contraint de sortir à cause d'une cuisse droite douloureuse. Défait par cette sortie malheureuse, l'espoir lyonnais, placé en meneur de jeu, sort du terrain en larmes avant d'être remplacé par Fofana. L'entrée de ce dernier impose un léger changement tactique - Malbranque avance d'un cran en numéro dix - qui perturbe ainsi la fluidité du milieu lyonnais. Moins percutant offensivement, ce milieu Gonalons - Fofana - Malbranque garde tout de même le pied sur le ballon mais sans réellement menacer la cage de Ruffier, mise à part une percée côté droit de Réveillère (32e).

Le retour marquant de Bastos.

Handicapé par la sortie de Grenier, par le replacement de Malbranque et par un Gourcuff exilé sur son côté gauche, l'OL arrive tout de même à maintenir sa pression sur l'Asse. Et l'expulsion de M. Dabo (56e), auteur d'un coup de tête "à la Zidane" n'y changera rien, sauf la sortie de Yoann Gourcuff, remplacé par Michel Bastos (61e). Mais les Verts ne tirent nullement profit de cet avantage numérique. Trop timorés, les Stéphanois n'arrivent pas à exprimer leur football, laissant ainsi la voie libre à leur rival de toujours. Et comme tout bon match de "milieu de terrain", c'est d'un coup de pied arrêté que vient la solution. 

De retour depuis peu dans le groupe après une longue blessure au dos, Michel Bastos a apporté la lumière dans ce derby. Grâce à une superbe frappe puissante du gauche sur un coup-franc plein axe à ras de terre ... Un tir qui était pourtant a priori sans danger pour Ruffier, la "Ferrari" du Forez, pleinement fautif sur le coup. Ce but a tout de même le mérite d'éclairer une rencontre plutôt terne, et de permettre à Lyon d'avoir 5 points d'avance sur le grand ogre parisien.
 
Menés au score à domicile, les hommes de Christophe Galtier ne sont ainsi jamais parvenus à inquiéter l'OL qui met fin à une série de 13 matchs sans défaite de l'ASSE.  De quoi décevoir ces Verts qui n'ont plus battus les Gones à Geoffroy Guichard depuis le 6 avril 1994 et une victoire 3-0. Rendez-vous dans un an.

mardi 4 décembre 2012

Lyon - Turin : contestations, réunions et application ?

Un peu malade et occupé à distraire un Parisien, je n'ai pas pu me rendre moi-même à la manifestation contre le projet de ligne LGV Lyon-Turin. Mais j'ai tout de même décidé d'en parler aux vues des événements.

Tout le gratin franco-italien s'est retrouvé à Lyon lundi 3 décembre. Enjeu de cette grande réunion : la ligne LGV Lyon-Turin. Contesté depuis plusieurs années par différents collectifs italiens et savoyards présents sur place, le projet a tout de même été signé par François Hollande et Mario Monti. Reste à débattre du financement de ce projet pharaonique de 26,8 milliards d'euros.

anti Lyon-Turin (© PIERRE AUGROS)

Barrages et CRS. Ils étaient partout autour de la Préfecture et des Brotteaux, bloquant ainsi l'accès aux automobilistes et aux piétions. Il faut avouer que recevoir deux chefs d'Etat impose quelques mesures de sécurité plutôt drastiques. Certes ennuyeux, mais pas de quoi révolter le conducteur ou le pédestre moyen. En revanche, c'est un véritable problème lorsque vous êtes un opposant au projet. "Une parodie démocratique et une journée de provocation", comme le dénonce Daniel Ibanez, farouche opposant savoyard du Lyon-Turin.

En effet, plusieurs opposants ont été retardés au cours de leur voyage "après de nombreuses interventions de la police pour les stopper tout au long du trajet" selon M. Ibanez. Certains ont même été arrêtés à l'issue de cette froide et longue journée d'opposition place des Brotteaux. Une situation qui a donc passablement énervé Daniel Ibanez et ses camarades, refusant ainsi "de se rendre en délégation au sommet présidentiel".

8,5 milliards pour le tronçon international

Il était également question de signature hier, car le projet est tout de même dans les tuyaux depuis 1991. Et il va peut-être enfin voir la lumière. Les ministres français et italiens des transports ont donc finalement apposés leur griffe en bas des premiers documents. Une avancée significative pour cet ambitieux projet qui végète depuis 30 ans. Pourtant, tout reste à faire, à commercer par le montage financier du projet. Première étape : payer le tronçon international qui coûte à lui seul 8,5 milliards.

François et Mario (© Bertrand Guay)
Cette partie la plus symbolique du chantier, réalisée main dans la main entre les Italiens et les Français, n'a pas encore commencé et pose d'ailleurs déjà problème, notamment au niveau financier. Touchés par la crise, les deux pays frontaliers sont en manque de liquidité et font désormais pression sur Bruxelles, en pleine préparation du budget européen 2014-2020. François et Mario demandent à l'Europe de payer 40 % de la facture du fameux tronçon, soit 3,4 milliards d'euros. Il ne resterait alors que 2,9 milliards pour l'Italie, et 2,2 milliards pour la France. Reste désormais à trouver le reste des 26,8 milliards. Un financement qui devra passer par l'Assemblée Nationale, ce qui est loin d'être gagné vu les recommandations de la Cour des Comptes.

L'ennuyeux rapport

Le 1er août dernier, c'est un rapport de la Cour des Comptes qui chiffrait le chantier à 26,8 milliards. Dans ce même rapport, les magistrats soulignaient les premiers dérapages financiers du projet, comme le budget des études et des travaux préliminaires, passé de 320 à 901 millions d'euros au fil du temps. Soulignant également que "d'autres solutions alternatives ont été écartées" pour les travaux. Un nombre de contrariétés suggérant un réel besoin de relancer le dossier selon "l'avis consultatif" de la Cour.
Des arguments qui posent de réels problèmes à ce projet transfrontalier qui sera soumis aux Parlements français et italiens. Les opposants de ce Lyon-Turin ont donc encore le temps de changer la donne en passant par les députés. Problème, et il est de taille, la majorité des députés rhonalpins, ainsi que le conseil régional, est largement en faveur du projet. Pourtant les opposants disposent - chiffres à l'appui - de solides arguments. Comme la baisse du trafic des camions dans les tunnels existants par exemple.

Des tunnels en baisse de fréquentation

L'équation est simple. Pour que le tunnel soit économique viable, il faut que le trafic soit important, donc plus qu'il ne l'est aujourd'hui. Or le trafic des poids-lourds ne cesse de diminuer dans les tunnels déjà existants (Fréjus et Mont-Blanc).

Le Tunnel du Mont-Blanc
Le tristement célèbre tunnel du Mont-Blanc voit en effet sa fréquentation stagner depuis 2005. Remis en service en 2002, le tunnel a repris un trafic "normal" en 2005 avec 1 602 camions/jour en moyenne. Une fréquentation qui ne gonfle pas du tout entre 2005 et 2011, passant donc de 1 602 à 1 660. Une très faible - et anecdotique - augmentation plutôt inquiétante. Idem du côté du Fréjus, où l'on compte 2 638 camions/jour en 2006 et 2 053 en 2010. D'autant qu'en 2006, le rapport annuel du tunnel du Fréjus soulignait une baisse de fréquentation de 29,27 % par rapport à 2004. L'année 2005 n'étant pas prise en compte car le tunnel a dû fermer deux mois à cause de l'incendie du 4 juin.

Le Lyon-Turin a encore - sur le papier ! - de beaux jours devant lui si on ajoute à cela le promoteur public chargé de conduire les études et les travaux. Basé à Chambéry et à Turin, ce promoteur aura largement gagné sa place dans ce grand mille feuilles administratif.