DR. Ben Affleck avec une jolie barbe ! |
Histoire vraie. 1979, l'Iran est en pleine révolution. Le peuple déloge le Shah - qui n'est plus qu'une marionnette de la CIA - pour installer l'ayatollah Khomeini au pouvoir, avant de se tourner vers l'ennemi naturel : les Etats-Unis. Le 4 novembre, 400 étudiants islamiques survoltés envahissent l'ambassade américaine qui n'oppose aucune résistance. Au total, les Iraniens font 56 prisonniers. Mais 6 membres du corps diplomatique parviennent à s'échapper pour se réfugier à l'ambassade du Canada. Mise au courant de la situation, la CIA doit organiser au plus vite l'exfiltration de ces "espions" qui risquent ni plus ni moins que la peine de mort. Tel est la mission de l'agent Tony Mendez joué par un Ben Affleck qui nous plonge avec réalisme dans l'ambiance iranienne de l'époque : instabilité révolutionnaire et politique de terreur envers les étrangers et les traîtres. De quoi coller le spectateur au fond de son siège jusqu'à la dernière minute.
Poster du film made in CIA |
Immersion. Inspiré de faits réels déclassifiés sous la présidence de Bill Clinton, ce film prend le spectateur du début à la fin. Comme dans tout bon thriller, on se demande si le héros va s'en sortir à la fin, c'est classique mais toujours efficace. Ajoutez à cela un pays survolté où tout le monde recherche les 6 Américains. Placé dans la peau du 7e otage, on se prend à avoir peur de cette foule hostile, énervée contre la superpuissance américaine qui a soutenu le tyrannique Shah. Ce dernier faisant bien souvent passer ses opposants à la Question quand il était au pouvoir.
Au final, Ben Affleck propose un très bon film dans lequel figure un cocktail inattendu d'émotions : humour, stress et empathie. Drôle grâce à la complicité des trois protagonistes orchestrant le montage du vrai faux film, et stressant à cause de la situation traumatisante dans laquelle vivent les six otages. La pression devient même insoutenable à la fin du film. Bref, c'est à voir. Et ceux qui ne sont pas d'accord, je n'ai qu'une chose à dire "Argofuck yourself" (maintenant vous êtres vraiment obligés d'aller voir ce film pour comprendre cette invective) !
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