jeudi 3 octobre 2013

Lyon - Vitória Guimarães : l'OL joue avec le feu.

Cinq jours après le triste match nul contre Lille à Gerland, l'Olympique lyonnais avait a cœur de se rattraper devant son public à Gerland. Une mission perdue les joueurs de Rémi Garde qui ont joué à se faire peur face à une équipe portugaise inférieure sur le papier. L'OL sauve provisoirement sa tête mais les inquiétudes demeurent.

OL - Vitória Guimarães

La crise. Les joueurs de Rémi Garde l'ont frôlé ce soir en offrant de nouveau une prestation plus que moyenne. Le coach espérait entrer dans une nouvelle dynamique avec cette compétition différente de la Ligue 1. C'est peine perdue. Avec ce nul contre le petit club de Guimarães, Lyon vient de compromettre sérieusement sa qualification pour le tour suivant de l'Europa Ligue. Pire, la crise menace plus que jamais dans le club de J.-M. Aulas.
Car il n'y avait rien, absolument rien à se mettre sous la dent du côté des Lyonnais lors de la première période. Les (jeunes) Lyonnais n'arrivaient absolument pas à combiner. Ferri, qui ne joue pas à son poste, n'utilisait pas pleinement son couloir droit qu'il partageait avec le timide Pléa. Mvuemba et Malbranque n'ont eu aucune incidence sur le jeu. Seul le couloir gauche occupé par Lacazette et Umtiti donne satisfaction jusqu'à la sortie de ce dernier sur blessure (claquage, 34e). Résultat, Moussa Maazou punit purement et simplement l'OL suite à une erreur de jugement de Gueida Fofana, placé en défense centrale, qui offre un duel contre Anthony Lopes à l'attaquant portugais. 

La révolte

Si Zeffane a remplacé Umtiti, Clément Grenier reste sur le banc au début de la seconde mi-temps. Même s'il a rendu une copie plus que moyenne contre le LOSC samedi dernier, l'international français aurait fait le plus grand bien à son équipe. Mais comme dans tous les matchs pièges, c'est au capitaine de montrer l'exemple. Maxime Gonalons sonne donc la révolte en reprenant d'une tête rageuse un coup-franc frappé par Mvuemba (53e). Les murs ont dû trembler durant la pause et ça se voit. Les joueurs de Rémi Garde prennent conscience de leur supériorité et commencent enfin à jouer peu avant l'entrée de Grenier (Malbranque, 62e). Le milieu de terrain offre d'ailleurs un caviar à Fofana sur coup-franc (65e), cependant le défenseur central d'un soir n'arrive pas à concrétiser une des rare actions que les locaux se procurent uniquement sur phase arrêtée. L'envie a donc fait son retour dans la seconde période, mais le niveau de jeu, lui, n'est toujours pas au rendez-vous. 

Motivation retrouvée et pénalty oublié

Si les Lyonnais ont fait un non match lors de la première période, ils ont eu au moins eu le mérite de faire preuve d'orgueil lors de la seconde. Un sentiment salvateur à la marque mais inutile dans le jeu, puisque l'OL n'a pas forcément mieux joué d'une mi-temps à l'autre. Les passes restent approximatives et les joueurs trop naïfs. À l'image d'un Ferri ayant reçu un carton jaune pour un croche-patte suite à une erreur d'appréciation (70e). La rentrée de Danic (Mvuemba, 83e) ne changera rien, même si l'OL aurait dû bénéficier d'un pénalty après un tacle ardu de Ba sur Lacazette (86e). Un pénalty accordé dans un premier temps par M. Meyer, l'arbitre central, avant d'être convaincu par son assistant de but - le fameux cinquième arbitre - qu'il n'y avait pas faute. Une intervention, il faut le dire, injuste pour les Lyonnais car il y avait bien faute. En fin de compte ce fait de jeu aurait plus été un cache-misère qu'autre juste dans ce match nul justifié. Un score qui exprime clairement, et honnêtement, le vrai niveau de l'Olympique lyonnais qui n'a pas encore sorti la tête de l'eau, bien au contraire.

1 commentaire:

  1. équipe Lacazette Lyon a besoin d'apporter dossier exceptionnel,Un score qui exprime clairement, et honnêtement, le vrai niveau de l'Olympique lyonnais qui n'a pas encore sorti la tête de l'eau.

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